
Nous admirons tous Beethoven et sa fameuse marche de l’Empereur. Malgré de splendides quatuors à cordes, le compositeur doit en partie sa notoriété au fait qu’il étaitt totalement sourd à la fin de sa vie.
L’Ecole Scientifique des Célébrités a pu accéder au buste mortuaire du maestro. En examinant la cavité de son oreille droite, une surprise de taille attendait les chercheurs : cette oreille était parfaitement capable de percevoir les sons et les conversations. « C’est indiscutable » nous confie le Professeur Racerat, responsable de l’étude.
Mais alors pourquoi Beethoven utilisait-il un cornet auditif et ne communicait qu’avec son cahier de conversation ? Un historien musicologue, Honoré Myrtil, a sa petite idée : « Voilà longtemps que je me posais des questions à ce sujet. Quand on examine les partitions du Maître, on se demande comment, étant sourd, il a pu concevoir des œuvres aussi brillantes, mélodieuses et à l’orchestration parfaite. La réponse se trouve sans doute dans une anecdote méconnue du grand public».
Beethoven simulait pour mieux écouter ses proches
L’expert le confirme : « Karl, son neveu, vivait sous son toit pour des motifs financiers. C’était un joueur ; il volait de l’argent à son célèbre parrain, Ce dernier, paranoïaque confirmé, prit alors la décision de simuler une surdité galopante. Karl et ses amis, mais aussi ses proches, persuadés que Beethoven était sourd, ne se privaient pas de médire à son propos ou encore de fouiller et secouer bruyamment les tiroirs de son bureau en sa présence, pourvu qu’il ait le dos tourné. Un subterfuge discutable mais efficace.
Une faille dans la duperie?
Lors de la découverte de son cahier, beaucoup furent surpris d’y trouver cette phrase révélatrice : « j’entends que Karl cesse immédiatement ses frasques » ». Il entendait donc son neveu ! Personne ne releva cette forme d’aveu involontaire. En effet, conforté par la réussite de son subterfuge, il imagina de l’étendre aux éditeurs ou encore les organisateurs de concerts. De même que Mozart –son modèle- était devenu célèbre pour sa virtuosité dès son enfance, lui, Ludwig, le deviendrait par sa surdité. Un comble pour un compositeur.
Une affabulation qui n’enlève rien à son talent
Faut-il pour autant condamner ce génie du fait de sa tricherie ? Non, bien sûr ! Discrédite-t-on aujourd’hui un Eddy Merckx qui avouait ne pas avoir mangé que du steak pendant sa carrière de cycliste ? Tous deux ont marqué l’Histoire dans leurs domaines respectifs. En politique, les affabulateurs avérés ne sont-ils pour autant jamais réélus ? La menterie n’est-elle pas leur véritable vocation ?
Alors, pour un fait somme toute anodin, et qui ne fit de mal à personne, pourquoi faudrait-il dénigrer ce génie ?
Il reste que ce diagnostic de non-surdité pose un problème. Prenons pour exemple une célèbre maison de disque dont le logo représente un amplificateur de gramophone. Ou la réputée maison d’édition musicale La voix de son maître fondée sur cette particularité ?
Sa musique reste prodigieuse (son Hymne à la Joie est aussi l’hymne européen). Et si les mélomanes ne l’entendent plus de la même oreille, ce sera le signe qu’ils n’auront adoré Beethoven que pour son handicap inventé.
Tant pis pour eux. « Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre », écrivait déjà Confusius dans son Kamasutra.
« j’entends que Karl cesse immédiatement ses frasques” »
Peut aussi vouloir dire « je veux que Karl cesse immédiatement ces frasques ».
D’autant plus si cette phrase était écrite dans son journal ou cahier… À cette époque les mots n’avait pas les même sens. Dans ces correspondantes à des amis proches il se confie sur ces problemes auditifs :
« … Sache que la plus noble partie de moi-même, mon ouïe, s’est beaucoup affaiblie… »
« … Quelle triste vie est maintenant la mienne ! Éviter tout ce qui m’est aimé, et à quoi je tiens… »
« … Oh, comme je serais heureux si mes oreilles étaient en bon état ! …; »
« … Bien sûr, j’ai pris la résolution de me dépasser en surmontant tout cela, mais comment sera-ce possible ? … »
« … Ce que je t’ai dit de mon ouïe, je te prie de la garder tout à fait secret, et de ne le confier à qui que ce soit… »
Ça c’est extrait de sa lettre a son ami et violoniste Karl Amenda.
« … Depuis trois ans, mon ouïe est toujours devenue plus faible. cela doit venir de la maladie intestinale dont je souffrais déjà autrefois… »
« … Depuis presque deux ans, j’évite toute société, car je ne peux pas dire aux gens : » je suis sourd ». Si j’avais n’importe quel autre métier, cela serait encore possible ; mais dans le mien, c’est une situation terrible… »
« … Dans la conversation, il est surprenant qu’il y ait des gens qui ne l’aient jamais remarqué ; comme j’ai très souvent des distractions, on met tout sur leur compte. Quand on parle doucement, j’entends à peine ; oui, j’entends des sons, mais pas des mots ; et d’autre part, cela m’est intolérable dès qu’on crie… »
Et ça c’est extrait d’une lettre écrite à son ami et médecin Franz Gerhard Wegeler.
Franchement faire des articles sans savoir de quoi on parle c’est gonflant à la fin. C’est carrément de la diffamation ! Dire qu’il simulait pour être au niveau de Mozart et pour piéger son neveu. Remettre en cause sa surdité sur UNE SEUL et UNIQUE « PREUVE » étant une simple phrase prise hors contexte dans un cahier c’est ridicule et c’est le comble de l’idiotie.
Sur ce bien à vous.
Cher Monsieur,
Merci pour votre commentaire.
Nous sommes désolés d’avoir manqué à la plus élémentaire vérification de nos dires. Votre érudition sur le sujet en atteste.
Pouvons-nous toutefois vous signaler que sensationpresse est un site (qui se veut) humoristique, que cela apparaît à l’évidence sur toutes les pages, et que nous avons, bien sûr, tout inventé? Les quatuors à cordes de Beethoven sont des chefs-d’oeuvre composés par un génie sourd. Pardonnez-nous ce « scoop » fantaisiste et encore merci pour votre intervention.